C’est Pierrette qui en a eu l’idée, lorsque nous lui avons raconté notre vente de crêpes à la Chandeleur, pour financer le mouvement des Guides de France. Car les problèmes de financement sont de plus en plus le nerf de la guerre dans l’associatif : les subventions ont presque toutes disparu les unes après les autres, et les adhérents ont de plus en plus des difficultés pour payer les cotisations ou les prix de camp. De plus, faisant partie d’un mouvement national, nous souffrons d’une hypertrophie des structures parisiennes, prestigieuses (pas comme nous !), mais coûteuses, et le secteur local passe son temps à financer des opérations ronflantes, mais ruineuses. Bref : des sous, des sous ! !
Donc, Pierrette nous a suggéré : « Pourquoi ne pas faire des merveilles ? C’est facile à préparer et même à vendre ». Aussitôt dit, aussitôt fait : Pierrette, qui ne recule devant aucun effort, a appris à Hélène et Marie à faire les merveilles (car je l’avoue, j’en ignorais la recette : maman faisait des « bugnes »… et je suis sûre que vous ne connaissez pas les bugnes ! !) ; puis nous avons mobilisé les forces vives du mouvement : mamans pour faire les merveilles et filles pour les vendre. J’ai même acheté à notre boulangère des poches en papier pour la vente ! Au jour dit, Hélène et Marie se sont mise devant les fourneaux, et ont joyeusement macéré dans les odeurs de friture. Il en est résulté un plat de merveilles assez présentables ! Et à l’issue de la messe de Rameaux, jouant les marchands du temple, nous avons vendu (fort bon marché !) la coquette somme de 810 francs de ces délicieuses friandises. Et comme les filles, brimées, n’y avaient même pas goûté, à l’heure où j’écris, la pâte repose pour une seconde fournée, et celles-là elles les feront absolument toutes seules.
Merci Pierrette pour la bonne idée, la leçon et la recette !
Donc, Pierrette nous a suggéré : « Pourquoi ne pas faire des merveilles ? C’est facile à préparer et même à vendre ». Aussitôt dit, aussitôt fait : Pierrette, qui ne recule devant aucun effort, a appris à Hélène et Marie à faire les merveilles (car je l’avoue, j’en ignorais la recette : maman faisait des « bugnes »… et je suis sûre que vous ne connaissez pas les bugnes ! !) ; puis nous avons mobilisé les forces vives du mouvement : mamans pour faire les merveilles et filles pour les vendre. J’ai même acheté à notre boulangère des poches en papier pour la vente ! Au jour dit, Hélène et Marie se sont mise devant les fourneaux, et ont joyeusement macéré dans les odeurs de friture. Il en est résulté un plat de merveilles assez présentables ! Et à l’issue de la messe de Rameaux, jouant les marchands du temple, nous avons vendu (fort bon marché !) la coquette somme de 810 francs de ces délicieuses friandises. Et comme les filles, brimées, n’y avaient même pas goûté, à l’heure où j’écris, la pâte repose pour une seconde fournée, et celles-là elles les feront absolument toutes seules.
Merci Pierrette pour la bonne idée, la leçon et la recette !
Nicole
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