Les gens sont très inquiets sur ces projets de réseaux et de filières de soins. Peu sont réellement informés, et tous appréhendent très mal le problème. Le spécialiste invité, un consultant américain, a eu du mal à simplement nous faire préciser nos inquiétudes. Le seul résultat palpable de cette commission, a été la décision de créer un groupe de travail, qui va tenter de réaliser un cahier des charges de ce qui est acceptable ou pas par les professions de santé en matière de filières de soins. On en rediscutera donc dans un an, mais alors il risque d’être trop tard pour intervenir de façon efficace auprès des pouvoirs publics.
Quelle a été la direction générale des débats ?
L’une des deux actions décidées a été de demander le retrait du décret concernant l’aide à l’informatisation, car il passe « par-dessus la tête » des organisations syndicales, ce que nous ne pouvons pas admettre. Il n’y aura pas de guerre ouverte, à condition qu’il y ait négociations sur le principe de l’informatisation, menées par le CNPS. En cas d’échec, nous envisageons des consignes de boycott du système ! Ca commence bien !
La deuxième motion concernait la demande faite par les professions prescrites d’avoir la liberté d’organiser leur exercice professionnel de façon autonome. Le CNPS a demandé que son président soit reçu par le Premier Ministre sur ce sujet. Ce dernier, invité, pas plus que Monsieur Kouchner, n’ont jugé bon de venir aux Assises. Seul Monsieur Kouchner a daigné envoyer un Fax, le matin même des Assises. D’ailleurs, l’avis général concernant le « futur ex-secrétaire d’Etat » à la santé ( ? ?), est que c’est un incapable notoire, à moins qu’il n’ait jamais existé, ou qu’il ne soit un « secrétaire virtuel ».
Conclusion ? C’est le « sauve-qui-peut » général ?
Non, mais la situation est grave, et malheureusement on n’a pas la volonté, ni les moyens de se mobiliser pour faire bloc. Le CNPS, c’est un peu le « machin » de De Gaulle : il est à craindre qu’il ne serve à rien, comme les CDPS ne servent pas à grand chose ! Et pourtant, dès qu’ils s’en donnent la peine, ces CDPS fonctionnent : à partir du moment où ils existent, ces organismes sont pris en compte par l’administration et les organisations régionales, qui sont en fait très demandeurs d’interlocuteurs, et immédiatement prêts à entamer le dialogue.
Bonjour je pense que je vais repasser car je dois prendre mon temps pour lire
RépondreSupprimerBel après-midi