L'ami Gilles manie son registre culinaire habituel, ici la fondue savoyarde (une nouveauté pour Hélène !)... Et surtout, Pierrette fête ses 70 ans. Ce qui signifie qu'elle vient de fêter ses 81 ans, et mon amie Catherine qui trouvait que pour 65 ans elle faisait bien son âge (elle lui a attribué, allez savoir pourquoi, cet âge là l'autre jour) ne pensait pas lui faire un si beau compliment. Faut dire qu'elle a une forme enviable notre amie Pierrette !!!
Le journal d'une famille "ordinaire" (années 1998 à 2004)
mercredi 13 mai 2009
NUMERO 2 du 30 mars au 11 avril 1998
L'ami Gilles manie son registre culinaire habituel, ici la fondue savoyarde (une nouveauté pour Hélène !)... Et surtout, Pierrette fête ses 70 ans. Ce qui signifie qu'elle vient de fêter ses 81 ans, et mon amie Catherine qui trouvait que pour 65 ans elle faisait bien son âge (elle lui a attribué, allez savoir pourquoi, cet âge là l'autre jour) ne pensait pas lui faire un si beau compliment. Faut dire qu'elle a une forme enviable notre amie Pierrette !!!
NUMERO 2 du 30 mars au 11 avril 1998 suite 3
Dimanche 5 avril 1998 : un moment inoubliable…Vers 12h30, nous sommes arrivés dans la salle où était prévue la fête ; en attendant Pierrette, des petits groupes de personnes se sont formés, «papotant » et discutant.
« Vous savez, ce sont les petites filles d’Huguette !
-Ah oui…Comme elles ont grandi…Vraiment, ce n’est pas croyable…
-Et oui…Huguette nous en parlait beaucoup…
-Et votre petit-fils, qu’est-il devenu ?
-Et bien voyez-vous… »
Soudain :
« La voilà ! »
Aussitôt, tout le monde se range en demi-cercle, prêt à filmer, photographier et applaudir. Pierrette entre, mitraillée de flash, ovationnée…Une vraie star ! Saisie, surprise, étonnée et heureuse, elle regarde autour d’elle ; tous ses amis proches sont là, rassemblés pour fêter ses soixante-dix ans…Après un discours de Georges et après qu’il lui ait donné l’enveloppe contenant son cadeau (un voyage dont elle pourra choisir la destination), tous se réunissent autour de l’apéritif et du champagne(j’en ai même bu !). Puis, un repas délicieux, une atmosphère conviviale et détendue, … Enfin arrive le moment crucial du gâteau ; Pierrette souffle sans problème les sept bougies, furieusement applaudie par un public bon enfant. Elle se lève…
« Je vais vous lire le texte dont je vous ai parlé tout à l’heure…
(tous en chœur) Ah… ?
-Il s’adresse en particulier aux jeunes, car je croyais que je ne verrais que mes petits enfants…
(de nouveau tous en chœur) Oh…
-La vie est… »
Tu as raison, Pierrette, la vie est une belle aventure…
Puis le café, les cadeaux, les discussions, … et le retour, tristes de quitter Pierrette, mais heureux de cette fête : un de ces moments où le temps s’arrête, et qui reste dans les mémoires… un moment chargé de bonheur, d’émotion de surprise mêlée à la joie…
Marie
NUMERO 2 du 30 mars au 11 avril 1998 suite 2
Encore un nouveau journal ?
Apparemment ! puisque Marie fait partie de l’équipe de rédaction. C’est un journal de jeunes qui se crée à Cognac (pas à Pérignac !) Pendant sa première réunion( eh oui ! c’est sérieux !), ils ont décidé que le premier numéro porterait sur le Festival du film policier. Comme elle n’avait rien à dire dessus, Marie avait une drôle de tête en rentrant. Elle nous a expliqué ce qui n’allait pas. Nous lui avons proposé de faire un article humoristique en prenant l’exemple de guides qui avaient fait de leur ancien chef une star en lui faisant signer des autographes. Elle n’avait cependant pas l’air inspirée. J’espère qu’elle écrira quand même un article. Espérance !
Hélène
NUMERO 2 du 30 mars au 11 avril 1998 suite 1
Donc, Pierrette nous a suggéré : « Pourquoi ne pas faire des merveilles ? C’est facile à préparer et même à vendre ». Aussitôt dit, aussitôt fait : Pierrette, qui ne recule devant aucun effort, a appris à Hélène et Marie à faire les merveilles (car je l’avoue, j’en ignorais la recette : maman faisait des « bugnes »… et je suis sûre que vous ne connaissez pas les bugnes ! !) ; puis nous avons mobilisé les forces vives du mouvement : mamans pour faire les merveilles et filles pour les vendre. J’ai même acheté à notre boulangère des poches en papier pour la vente ! Au jour dit, Hélène et Marie se sont mise devant les fourneaux, et ont joyeusement macéré dans les odeurs de friture. Il en est résulté un plat de merveilles assez présentables ! Et à l’issue de la messe de Rameaux, jouant les marchands du temple, nous avons vendu (fort bon marché !) la coquette somme de 810 francs de ces délicieuses friandises. Et comme les filles, brimées, n’y avaient même pas goûté, à l’heure où j’écris, la pâte repose pour une seconde fournée, et celles-là elles les feront absolument toutes seules.
Merci Pierrette pour la bonne idée, la leçon et la recette !
NUMERO 2 du 30 mars au 11 avril 1998
Editorial
VIVA LA LIBERTA
Michel
NUMERO 1 du 21 au 28 mars 1998 fin
Les gens sont très inquiets sur ces projets de réseaux et de filières de soins. Peu sont réellement informés, et tous appréhendent très mal le problème. Le spécialiste invité, un consultant américain, a eu du mal à simplement nous faire préciser nos inquiétudes. Le seul résultat palpable de cette commission, a été la décision de créer un groupe de travail, qui va tenter de réaliser un cahier des charges de ce qui est acceptable ou pas par les professions de santé en matière de filières de soins. On en rediscutera donc dans un an, mais alors il risque d’être trop tard pour intervenir de façon efficace auprès des pouvoirs publics.
Quelle a été la direction générale des débats ?
L’une des deux actions décidées a été de demander le retrait du décret concernant l’aide à l’informatisation, car il passe « par-dessus la tête » des organisations syndicales, ce que nous ne pouvons pas admettre. Il n’y aura pas de guerre ouverte, à condition qu’il y ait négociations sur le principe de l’informatisation, menées par le CNPS. En cas d’échec, nous envisageons des consignes de boycott du système ! Ca commence bien !
La deuxième motion concernait la demande faite par les professions prescrites d’avoir la liberté d’organiser leur exercice professionnel de façon autonome. Le CNPS a demandé que son président soit reçu par le Premier Ministre sur ce sujet. Ce dernier, invité, pas plus que Monsieur Kouchner, n’ont jugé bon de venir aux Assises. Seul Monsieur Kouchner a daigné envoyer un Fax, le matin même des Assises. D’ailleurs, l’avis général concernant le « futur ex-secrétaire d’Etat » à la santé ( ? ?), est que c’est un incapable notoire, à moins qu’il n’ait jamais existé, ou qu’il ne soit un « secrétaire virtuel ».
Conclusion ? C’est le « sauve-qui-peut » général ?
Non, mais la situation est grave, et malheureusement on n’a pas la volonté, ni les moyens de se mobiliser pour faire bloc. Le CNPS, c’est un peu le « machin » de De Gaulle : il est à craindre qu’il ne serve à rien, comme les CDPS ne servent pas à grand chose ! Et pourtant, dès qu’ils s’en donnent la peine, ces CDPS fonctionnent : à partir du moment où ils existent, ces organismes sont pris en compte par l’administration et les organisations régionales, qui sont en fait très demandeurs d’interlocuteurs, et immédiatement prêts à entamer le dialogue.
lundi 11 mai 2009
NUMERO 1 du 21 au 28 mars 1998 Première partie
NUMERO 1 du 21 au 28 mars 1998 suite 4
Deux soirées à l’Opéra Bastille
La mise en scène d’Eugène Onéguine, par contre, était splendide et surtout très «juste». Durant la première partie, le décor était essentiellement jaune et les costumes étaient blancs : les personnages sont jeunes et peuvent décider de leur destin. Après l’entracte, le rideau s’ouvre sur le même décor, mais il est devenu noir, gris, et blanc, et tout le monde est habillé en noir : le deuil (Onéguine a tué Lenski), la fatalité, le destin déjà tout tracé, … Au premier abord, j’ai été étonnée par l’harmonie des chants : je trouvais les trios ou les quatuors un peu «discordants»(je n’avais jamais entendu d’opéra russe). Mais très vite, j’ai su apprécier à sa juste valeur cette musique expressive, ainsi que cet opéra sensible, joué admirablement, et remarquablement bien mise en scène.
Un beau voyage
Hélène
NUMERO 1 du 21 au 28 mars 1998 suite 3
Le musée de la vie romantique m’a particulièrement charmée : l’intérieur parisien de Georges Sand y était reconstitué, avec ses objets personnels, des lettres, le piano où a joué Chopin, des dessins et nombre de ses portraits (elle n’était vraiment pas belle, avec son grand nez, son visage empâté, ses yeux endormis, …). Dans un bâtiment attenant, on visite l’atelier d’Ary Scheffer, aménagé comme du vivant de l’artiste. Sa femme venait lui tenir compagnie, et son bureau et son harmonium sont installés comme jadis. Dehors, un charmant petit jardin et une serre dans laquelle étaient installées une cascade, des plantes et la statue d’un pianiste, jouant d’un air très romantique. Un endroit charmant et poétique, très émouvant par l’ «atmosphère de vie quotidienne» qui se dégageait de ce lieu et de ces objets…
Marie
NUMERO 1 du 21 au 28 mars 1998 suite 2
NUMERO 1 du 21 au 28 mars 1998 suite 1
Quand je suis dans le métro, j’ai toujours peur, surtout quand le signal du départ sonne, que les portes se referment sur moi. Je sais pourtant parfaitement que cela n’est pas possible car le conducteur fait attention. Mais je suis quand même effrayée : il y a beaucoup de monde, et la foule ne monte pas assez vite dans le wagon. Par contre, je m’amuse à suivre les stations sur les panneaux, à savoir « dans combien de stations on arrivera ? ». J’aime aussi prendre les escalators ou le tapis roulant (pas tapis volant) à la station Montparnasse Bienvenüe, la plus grande je pense, donc celle qui fait le plus mal au pieds (Maman galope toujours !).
Anecdote dans le métro pour illustrer l’article précédent !
En venant nous rejoindre au Louvre, Papa a rencontré un couple de japonais qui avait un enfant. Ils sont bien sûr descendus à une station, mais leur fils n’a pas pu les suivre. Ils se sont alors mis à crier et à taper sur la porte. Il y avait aussi des Italiens qui se sont mis à hurler. Le chauffeur s’en est aperçu et a rouvert les portes mais il y avait déjà un attroupement. Le petit enfant avait bien failli partir à la station suivante !
Hélène, d’après anecdote orale
NUMERO 1 du 21 au 28 mars 1998
EDITORIAL
Notre rédacteur en chef, très préoccupé cette semaine par ses problèmes de comptabilité, ses gesticulations fiscales à base de CSG et de CRDS, et autres fariboles administratives, n’a guère le temps de rédiger quoi que ce soit pour notre deuxième numéro. Il m’a donc chargée de prendre la plume à sa place, et c’est sans humeur que je présente à nos lecteurs, déjà fidèles et tellement indulgents, ce nouvel exemplaire des nouvelles familiales, marqué cette semaine par un événement essentiel : notre voyage à Paris. Ce voyage, d’agrément pour les « trois filles », était un déplacement sérieux pour Michel, qui assistait aux Assises Nationales de la Confédération Nationale des Professions de Santé (CNPS). A défaut d’article écrit par lui, une interview donnera une idée de ce qu’il a vécu à cette occasion. Quant aux rédactrices, elles se font un plaisir de relater par le menu leurs impressions, variées et très marquées, puisque ce voyage a été pour elles un moment bien agréable !
samedi 9 mai 2009
NUMERO 0 du 14 au 21 mars 1998 suite 6
NUMERO 0 du 14 au 21 mars 1998 suite 5
Sonnet Arithmétique
NUMERO 0 du 14 au 21 mars 1998 suite 4
Poésie
Trois fleurs
Sur le pommier du Japon
Mes trois fleurs poussent déjà
Entourées de quelques feuilles
Sur l’arbre encore dénudé.
Elles sont toutes les trois rouges
Aux beaux cœurs jaunes et verts
Plus claires à l’intérieur
Que sur le bord des pétales
Voilà que pointe déjà
Sur l’arbre qui paraît mort
Malgré les fleurs accrochées
Des bourgeons tout nouveaux nés
Hélène
NUMERO 0 du 14 au 21 mars 1998 suite 3
Hélène connaît un homme politique déjà célèbre. Elle lui a parlé juste avant le premier tour : nous lui avons demandé ses impressions.
Nicole : Tu connais un candidat aux élections de dimanche. Peux-tu nous dire qui est-ce, et quel mandat il brigue ?
Hélène : Il s’appelle Jean C... mais pour moi, c’est Jeanny. Il se présente aux élections cantonales.
Nicole : Pourquoi le connais-tu ?
Hélène : Je le connais car c’est mon « beau parrain », c’est à dire le mari de ma marraine.
Nicole : Tu lui as téléphoné samedi soir, juste avant le scrutin. Comment était-il ? Que t’a-t-il dit ?
Hélène : Il m’a dit qu’il était fatigué parce qu’il avait fait de nombreuses réunions électorales. Il m’a aussi dit qu’il n’était, contrairement à ce qu’on aurait pu penser, pas très anxieux. Pourtant, son adversaire est élu depuis plus de trente ans, et il est très connu mais Jeanny est jeune et optimiste.
Nicole : aujourd’hui, lundi 16 mars 1998, connais-tu le résultat de ce premier tour ?
Hélène : J’aurais pu les connaître dès hier soir car il m’avait invitée mais nous n’y sommes pas allés et j’ai dû attendre ce matin pour les lire dans le journal. Il a deux voix de plus que son principal adversaire (la sienne et celle de Francine !).
Nicole : que penses-tu de ses chances d’être élu ?
Hélène : Je ne peux pas savoir car il y avait beaucoup d’abstentions mais j’espère qu’il passera face à H...
NUMERO 0 du 14 au 2& mars 1998 suite 2
Nicole
vendredi 8 mai 2009
NUMERO 0 du 14 au 21 mars 1998 suite
Nous sommes en effet allés manger près de la Seudre. Nous avions apporté une nappe en dentelle, des couverts en argent et des verres en cristal. Nous avons mangé du caviar, du foie gras, bu du Monbazillac et du champagne.
Papa a beaucoup aimé mon recueil de poèmes et a admiré le morceau de piano que Marie lui a présenté au retour. Nous avons eu des problèmes pour allumer les bougies et nous ne savons pas trop si Papa les a vraiment soufflées ! Heureusement le soir, Henriette lui a apporté un repas et une de ses délicieuses (inimitable !) tartes aux pommes. Il a pu de nouveau souffler ses bougies, pour de vrai puisque nous étions à l’intérieur.
Cet anniversaire était très réussi et très original. Le soleil était au rendez-vous et nous avons passé une bonne journée.
NUMERO 0 du 14 au 21 mars 1998
En ce lundi 16 mars 1998, la famille XXX a décidé de publier tous les mois une gazette relatant les évènements privés ou extérieurs. Le choix du nom de ce nouveau journal a suscité d’âpres discussions : « le petit bleu », « le petit noir », « le gazouillis des cyprès », « le Théophraste des chaumières », et autres inventions farfelues. Finalement, les rédacteurs ont adopté l’idée de Nicole, « le Petit ReNaudon » . Bonne lecture !
NUMERO 0 présentation
On verra que, côté technique, on en était décidément aux balbutiements : un des articles mentionne une nouveauté technologique que, bien sûr, je m'étais empressée de déclarer indispensable et qui a, depuis, disparu dans les limbes des inventions ratées : le Tatoo... C'était un petit boitier jaune, qui faisait bip bip, et qui permettait d'envoyer de petits messages, dans le genre sms.
La qualité rédactionnelle de ce numéro 0 en est encore à ses balbutiements, mais bon, il faut être indulgentes envers vous-mêmes, et, quitte à publier le Petit ReNaudon, l'authentique, je me devais de commencer par ce zéro. Qui, vous vous en souvenez sans doute, n'est devenu le zéro qu'après une magouille sur les numéros faite au moment du numéro 50, afin que sa publication tombe au moment d'un autre anniversaire de Michel, celui du 15 mars 2000. Mais c'est une autre histoire.
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Qui êtes-vous ?
- Michelaise
- Mon blog pour Hélène et Marie, comme du temps où nous écrivions NOTRE journal ! Prétexte pour rester en contact virtuel avec mes filles, qui sont bien loin et on finit par perdre le fil ! C'est si souvent qu'elles râlent en me disant "mais quoi, vous avez fait ça ??? mais tu ne nous tiens au courant de rien"... Ben voilà, les parents indignes mènent leur vie sans TOUT raconter à leurs minettes !!! ça ne va pas ça... mais pas du tout ! Bon Sens et Déraison comblera cette lacune impardonnable ! Puis, le temps passant, ce blog est devenu celui de nos découvertes, où je privilégie les sujets peu référencés sur la toile, tentant, sur des peintres mal connus, des musiciens ignorés, des lieux pas encore à la mode, d'apporter ma pierre à l'oeuvre mutuelle d'information que constitue l'Internet. J'essaie d'être facile à lire, mais assez complète, et de n'utiliser, dans la mesure du possible, que des sources fiables.